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Fos-sur-Mer est une commune des Bouches-du-Rhône située au nord-ouest de Marseille sur le littoral méditerranéen, au fond du golfe de Fos auquel elle a donné son nom (le golfe de Fos est situé entre l’étang de Berre et le delta du Rhône). La commune est limitrophe des villes d’Istres et Martigues ainsi que du Parc naturel régional de Camargue.
La commune possède 6 km de plages de sable et deux étangs: l’Étang d’Engrenier et l’Étang de l’Estomac. Elle est traversée par le canal de Marseille au Rhône.
Le village a conservé des vestiges du château du XIVème siècle, propriété des vicomtes de Marseille. L’église Saint-Sauveur qui se trouve sur les hauteurs de Fos-sur-Mer est classé monument historique.
Si la commune vivait autrefois des marais salants, l’économie de la ville est actuellement basée sur l’industrie. Un important complexe industriel portuaire jouit d’une excellente position pour ce qui concerne les échanges : la mer Méditerranée pour les échanges vers les pays d’Afrique du Nord, les autoroutes pour ceux vers l’Espagne, l’Italie ou les grandes villes françaises (Lyon, Paris, Marseille). La proximité du Rhône est aussi un atout non négligeable. Le complexe inclut diverses industries : la métallurgie avec ArcelorMittal qui fabrique principalement des aciers (le site emploie près de 4 700 personnes), Descours & Cabaud et Ascometal, producteur d’aciers spéciaux à destination de l’industrie automobile en Europe, la raffinerie avec Esso et la chimie avec Lyondell Chemical Company.
Le nom de Fos-sur-Mer vient de son port “Fossae Marianae” qui était de premier ordre durant l’Antiquité gallo-romaine. Il est figure ainsi sur la Table de Peutinger avec la même taille que le port d’Ostie, ce qui donne une idée de son importance. Il devait certainement être rattaché à la cité d’Arles. Sa localisation précise n’est toujours pas connue mais la présence d’un complexe de constructions actuellement submergées et situées dans l’anse Saint-Gervais laisse présager de sa position. Situés une vingtaine de mètres de la plage, des alignements de plus de 300 blocs de pierre percés en leur centre d’une cavité circulaire (pour des piliers de bois) forment deux ensembles rectangulaires de 36 x 110 m. Ils sont interprétés comme de possibles aménagements de chantier de construction navale.
En 1975, les vestiges d’une nécropole gallo-romaine datant des des premiers siècles après Jésus-Christ ont été découverts à quelque 200 m à l’ouest de l’ensemble de structures immergées. Cette nécropole est elle aussi aujourd’hui submergée et se situe de 300 à 400 m du rivage.
Dans la même zone de Saint-Gervais, des investigations menées en 1984 puis en 2004 ont révélé les vestiges d’une nécropole chrétienne datant du Ve au VIIe siècle, elle même située sur les vestiges de tombes gallo-romaines.
La famille des seigneurs de Fos a tiré son nom de la garde du château de Fos qui lui aurait été confiée au cours du Xe siècle par Manassès, archevêque d’Arles. À la mort de ce dernier, en 961, ils auraient conservé leur fonction mais pour leur propre compte en la transformant en office héréditaire. Leur fief se présentait alors sous la forme d’une bande littorale longue d’environ 25 km pour une largeur inférieure à 10 km et englobait le château, l’un des plus anciens et des plus importants de la Provence occidentale, le village et les terres de Fos, des églises rurales comme Saint-Julien et Saint-Pierre près de Martigues et l’abbaye de Saint-Gervais de Fos. Le château occupait une position stratégique remarquable, contrôlant l’accès aux salins et pêcheries de l’étang de Berre et l’une des voies reliant Marseille à Arles.
En 972, à l’issue de l’expulsion des Sarrasins de la Provence, Pons l’Ancien se vit attribuer par Guillaume Ier, comte de Provence, une partie des terres libérées. Les seigneurs de Fos étaient désormais aussi seigneurs d’Hyères. Ils tiraient surtout leur richesse de la présence de salins sur leurs territoires, notamment ceux des étangs de Lavalduc et de l’Engrenier dans la seigneurie de Fos, et faisaient figure de “seigneurs du sel”.
En 1018, les seigneurs de Fos tentèrent de refuser la suzeraineté du comte de Provence sur Fos et Hyères. S’ensuivit une guerre de trois ans entre 1018 et 1020, menée par le comte Guillaume II de Provence qui y perdit la vie. Dès 1031, une nouvelle campagne fut menée et le territoire de Fos fut ravagé par l’armée comtale. Les seigneurs de Fos manifestèrent encore leur volonté d’indépendance en boudant les assemblées de paix. Vers 1048, la situation n’avait guère changé et Gui, seigneur de Fos, refusait toujours la suzeraineté du comte de Provence. Un nouveau conflit éclata à la fin duquel, en 1056, il finit enfin par se soumettre. Ce résultat s’obtint sans doute plus par la négociation que par la force car la même année, Rostaing, fils de Gui, obtenait l’évêché d’Aix, ce qui n’aurait pu se faire sans l’accord du comte de Provence.
Vers 1070, les seigneurs de Fos s’emparèrent du Pont des Pêcheurs, point de contrôle des pêcheries voisines, de la sortie de l’étang de Berre et de la route de Marseille à Arles. Il fallut l’intervention des vicomtes de Marseille et des seigneurs des Baux pour les obliger à rendre leur prise.
En 1093, la mort de Bertrand Ier laissa le comté de Provence sans héritier mâle direct. Il en aboutit une partition de la Provence en trois maisons comtales. Les seigneurs de Fos reconnurent comme suzerain Raymond de Saint-Gilles, comte de Toulouse. Pons IV de Fos participa à la Première croisade (1096-1099) dans l’armée du comte de Toulouse.
En 1112, Raimond Bérenger, comte de Barcelone, obtint le comté de Provence en se mariant avec Douce, fille de la comtesse Gerberge de Provence. Il s’empressa de faire valoir ses droits en Provence. Alors que de nombreux seigneurs le reconnurent en 1113, les comtes de Fos ne le firent pas. Raimond-Bérenger du mener, en 1115, une campagne pour soumettre les récalcitrants. En s’emparant du château de Fos, il obligea Pons V de Fos à prêter serment de fidélité pour les territoires de Fos et d’Hyères.
Les Oursinades et Puces Nautiques (vente de matériel d’occasion) de Fos-sur-mer auront lieu du 26 février 2011 au 27 février 2011 sur l’Esplanade de la maison de la mer.
Au programme pour les gourmants : Oursinades, plateaux de coquillages, huitres de méditerranée, moules marinières, tellines à l’ail et au persil, assiettes de crevettes, de bulots, paëlla, encornet à l’américaine, rouille de lamelle de seiches, barquette de frites à déguster sur place ou à emporter.
Renseignements complémentaires
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Fos Pêche Plaisance 04.42.05.01.41
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