Nice Panorama
Atelier animé par :
Robin Sappe, Cari, Chargé de mission RSE et Délégué général Fondation CARI
Didier Nadau, Groupe La Poste
Florence Tressols, IBM France, animatrice du réseau Women in Technology d’IBM La Gaude
Malgré les dispositifs législatifs et les accords d’égalité professionnelle en vigueur dans les entreprises, la mixité au travail est loin d’être acquise. Selon une étude de la DARES, 10 des 84 familles professionnelles regroupent plus de 50% des femmes actives. Les femmes sont majoritairement représentées dans les métiers d’agents d’entretien, d’enseignant(e)s, d’assistant(e)s maternel(le)s, de secrétaires, d’employé(e)s administratif(s), de vendeurs/ ses, d’infirmier/ères, d’aide-soignant(e)s, ou dans l’action sociale.
Les hommes sont très fortement majoritaires dans la sphère industrielle, les femmes dans les services. Les hommes sont beaucoup plus présents dans les métiers opérationnels, les femmes sur les métiers dits « de support ». Et si l’encadrement se féminise, les femmes restent peu présentes sur les emplois d’ouvriers qualifiés, de techniciens et agents de maîtrise intermédiaires, et sur-représentées dans les postes non-qualifiés. Pourtant, introduire de la mixité dans les métiers masculins, c’est tout à la fois répondre à des enjeux commerciaux, des enjeux de performance RH, des enjeux de performance individuelle et des enjeux sociétaux.
Face à la difficulté de trouver des candidates au recrutement, IBM a décidé de travailler en amont sur les filières d’éducation. Cette action s’inscrit dans le programme mondial « Women in Technology », décliné en France depuis six ans.
La plus grande part de cette activité consiste à informer enfants, parents, professeurs et conseillers d’orientation sur les parcours et métiers scientifiques. Concrètement, des ateliers de quatre heures pour apprendre à construire et programmer des robots sont organisés en classes de collège. Les salariés d’IBM s’investissent également dans des opérations de mentoring (tutorat) à destination de collégiennes, lycéennes ou étudiantes engagées dans des filières scientifiques. Ils collaborent aussi à des opérations plus spécifiques comme « Exite Camp » qui a permis en 2006 à 26 collégiennes, sélectionnées par leurs professeurs pour leurs prédispositions, de participer pendant quatre jours à des activités de découverte scientifique, de développement personnel et de présentation de métiers. Cette session a été suivie d’une période de e-mentoring d’un an.
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