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La deuxième édition du salon ENR Agora 2008 à Sophia Antipolis

Comment atteindre les objectifs fixés par les Grenelles de l’Environnement (soit 20% d’énergies renouvelables (ENR) d’ici 2020) ? En aurons-nous le temps et par quels moyens ?

L’ensemble des professionnels présents lors de la seconde édition du Salon ENR AGORA 2008 qui s’est déroulée les 3 et 4 juillet derniers au sein de l’Agora Einstein, Centre d’Affaires et de Congrès sophipolitain du groupe CARI ont répondu par l’affirmative à condition que les gouvernances, concepteurs et industriels misent avant tout sur une utilisation plus rationnelle de l’énergie et une sobriété dans la consommation pour parvenir à 90 % d’économies d’énergie. Confortée par une meilleure régulation des tarifs des technologies ENR sur le marché mondial favorisant l’équité dans la répartition des fruits de la croissance, l’économie verte peut sans conteste selon l’éminent expert international Bernard Chabot sauver la planète. Pour ce faire, il lui faudra  redéfinir la filière écologique et identifier les solutions les plus performantes et rentables accessibles à tous. En 2007, contrairement aux idées reçues, c’est ainsi le parc éolien qui l’emporte aisément sur toutes les autres sources énergétiques naturelles avec 30,1% contre 20,3% pour le solaire au plan international. Il devrait tripler en 2017 et fournir 23 % de l’électricité européenne d’ici 2020 déboulonnant le géant gaz naturel.

Des régulations basées sur la « valeur tutélaire » du carbone et des tarifs planchers pourraient ainsi remplacer celles basées sur les seuls tarifs efficaces et équitables. Piliers de la nouvelle économie et viviers de croissance et d’emplois, les surcoûts induits par la mise en œuvre des ENR vont très vite se réduire face à des énergies fossiles noires et grises durablement chères et raréfiées, un écart creusé et amplifié par l’émergence d’un « prix du carbone ». L’économie verte marque désormais irrémédiablement l’avènement d’une 3ème révolution industrielle.

Plus de 700 participants qualifiés (décideurs, élus, dirigeants et industriels) ont pu découvrir au sein des espaces exposants classiques et virtuels les dernières solutions matérielles et logicielles énergétiques proposées par une trentaine d’entreprises nationales et européennes, spécialisées en optimisation énergétique (Enoleo), règlementation (Bureau Veritas), électricité photovoltaïque, solaire thermique, climatisation, géothermie (EDF, Solet&G, SolaireDirect, Altus Energy, Giordano Industries), collecte des déchets, revêtements étanches pour les toitures (Soprema pour les toitures et Cetco pour les procédés de cuvelage), éclairage à LED (Philips), gestion automatique centralisée des bâtiments (Atelecom) et véhicules électriques (AVEM, Clean Energy Planet). De véritables solutions, rendues possible par l’utilisation des nouvelles technologies de la communication et l’implémentation d’un réseau neuronal dans les équipements facilitant un contrôle intuitif digitalisé et direct à distance. Un déploiement accéléré prôné par Jean-Michel Billaut sur le modèle américain grâce aux nouvelles technologies dont le Net conciliant « greenbusiness et greentech ».

Quatre sessions plénières durant ces deux jours animées notamment par des grands groupes et collectivités (CANCA, Mairie de Cannes, Commissariat à l’Energie Atomiques, Veolia Propreté..) ont abordé la problématique de la gestion des déchets urbains, industriels et nucléaires. Ils ont évoqué les systèmes les plus efficaces à court et long terme pour dépolluer les sites et rétablir progressivement l’équilibre écologique. Que ce soit par un ingénieux procédé de collecte en continu et ensachage recyclés dans le cadre d’une économie circulaire ou de façon sélective avec valorisation agronomique voire de façon high tech (vitrification, stockage)dans un environnement hautement sécurisé pour le nucléaire, les traitements proposés efficaces et adaptés peuvent contribuer à limiter l’impact environnemental s’ils sont mis en place rapidement. Le bénéfice environnemental et climatique de la première génération de biocarburants d’origine naturelle annoncée comme une mesure obligatoire du Plan Climat Européen pour économiser au moins 35% de CO2 est aujourd’hui remise en cause par les scientifiques et de nombreux pays-membres dont la France qui craint que l’augmentation de la production de bioéthanol ne se fasse chez les agriculteurs au détriment des denrées alimentaires, aggravant ainsi la hausse des cours mondiaux. La Commission européenne prudente maintient pour le moment ses quotas et examinera les différentes propositions dans la perspective de la conférence mondiale sur le climat qui se tiendra à Copenhague en 2009. Avec 25,4% de biocarburants en 2007 et une montée en puissance prometteuse, elle n’entend pas varier de feuille de route. La part d’ENR représente actuellement 8,5 % au sein de l’Union Européenne, soit un budget annuel de 35 milliards d’euros et 350 000 emplois créés. Elle offre une perspective d’ici 2020 de 443 milliards d’euros et 2 millions d’emplois.

Les pays émergents (l’Afrique, l’Amérique du Sud) pourraient bien aussi s’imposer comme les fournisseurs de l’Europe du futur. Des recherches sont ainsi menées pour déterminer la fertilisation appropriée des terres désertiques en fonction des objectifs de production et des systèmes de cultures économiquement rentables. La culture du jatropha, expérimentée sur des zones pilotes en Côte d’Ivoire, Libéria, Mali et Sénégal ouvrirait ainsi de nouveaux champs d’investigations fructueux pour résoudre la problématique en interne des transports et contribuer à moyen terme à développer une nouvelle politique exportatrice autour des agro-carburants économiquement rentable à usage à contrario des pays développés.

Ce second rendez-vous azuréen sur les solutions écologiques innovantes et maîtrise d’énergie (http://www.enr-agora.com), soutenu et sponsorisé par EDF, l’ADEME, le Centre Scientifique du Bâtiment (CSTB), la Fédération Régionale du Bâtiment, l’Association Agora Energy, le Club des Dirigeants a enrichi de nouvelles pistes de réflexion et grâce à la qualité des échanges entre professionnels généré de nouveaux partenariats et orientations technologiques prometteuses !

Débat « Gestion des déchets urbains et industriels : comment réduire, recycler, valoriser et transformer cette ressource en énergie pour rétablir l’équilibre écologique de la planète à travers le monde ? »

Après un apéritif et un déjeuner dans les halls d’exposition

Conférence plénière 1 « La maîtrise de l’énergie et les nouvelles filières énergétiques rentables, durables, et applicables pour l’ensemble des utilisateurs »

Cocktail buffet Soirée des exposants

Atelier Negodurable™ : « Un service clé en main à haute valeur ajoutée financière et commerciale, avec garantie de résultat »

Conférence plénière 2: « l’Ere de l’économie verte : Etat des lieux des ENR, freins, alternatives et dispositifs socio-économiques »

Après un apéritif et un déjeuner dans les halls d’exposition

Conférence plénière 3: "Développement Durable, la nouvelle donne mondiale : comment favoriser l’indépendance économique et énergétique des pays émergents pour préserver la biodiversité et les richesses naturelles de chaque continent ?"

 

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