Le salon Immotic-Domotic Agora 2007

Immotique, Domotique et Urbatique : le futur de la construction

La première édition du salon Immotic-Domotic Agora portant sur le bâtiment intelligent a eu lieu les 6 et 7 décembre 2007, à l’Agora Einstein sur la technopole de Sophia Antipolis.

Le secteur de la construction traditionnaliste, qui avait jusque-là résisté aux sirènes des nouvelles technologies, est aujourd’hui tenu de suivre une politique immobilière plus conforme aux nouvelles exigences socio-économiques et urbanistes.

Les professionnels internationaux du monde de la construction intègrent dans leurs programmes à usage tertiaire de multiples outils favorisant une gestion technique informatisée et centralisée des bâtiments (Immotique). Ils conçoivent également des résidences « conscientes », assistées et télé-sécurisées, à l’atmosphère sensitive (Domotique). Tous ces édifices installés au cœur de métropoles interconnectées à travers le monde visent un développement territorial coordonné, organisé et évolutif (Urbatique).

Nous voici entrés de plain-pied dans l’ère bâtisseuse de l’interaction et de l’intelligence ambiante pour une lutte contre l’isolement et un plus grand confort des générations futures. Ce salon nous vous invite à découvrir les dernières applications scientifiques, technologiques, industrielles en Immotique, Domotique et Urbatique.

Quatre conférences pour replacer la technologie au service de l’homme

Des ateliers étaient animés par des professionnels de la construction et de l’ingénierie industrielle et 4 conférences étaient organisées sur les thématiques suivantes :

• «Comment prévoir l’évolution de l’environnement architectural et technologique du bâtiment face aux grands enjeux socio-démographiques»
• «Bâtiment en un clic : une intelligence ambiante au service du confort, de la sécurité, de l’environnement et de la rentabilité»
• «La Domotique : ses applications haut de gamme»
• «l’Immotique en France et à l’Etranger : vers un développement durable des villes numériques»

Si la technologie se taillaient la part du lion, les organisateurs de ce premier salon souhaitaient avant tout nous confronter à notre réalité tridimensionnelle : l’animal raisonnable révélé par Pascal, l’homme esclave que nous sommes en train de devenir si nous continuons à nous laisser asservir par les machines ou cet humaniste éclairé qui saura unifier intelligence artificielle et intelligence du cœur par la conscientisation des valeurs morales qui nous sont propres.

Car le prochain défi est là : dans cette volonté collaborative de construire notre avenir autrement en instaurant un équilibre raisonné entre le pouvoir de la nature, de l’homme et des machines. Un paradoxe difficile que nous aide à comprendre deux éminents spécialistes :

• Pascal Picq, paléoanthropologue du Collège de France et collège pataphysique, expert en morphologie évolutionniste
• Michel Godet, professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers et titulaire de la Chaire de Prospective Industrielle, Conseiller auprès du 1er Ministre et du Conseil Economique de la Nation (CAE), rattaché au Ministre de l’Economie, membre élu de l’Académie des Technologies.

Leur approche se veut avant tout factuelle et expérientielle. Depuis 2003, Michel Godet s’est lancé dans une démarche inédite pour booster l’emploi et a créé le Cercle des Entrepreneurs du Futur qui réunit à ce jour 50 organismes partenaires . Leur spécificité ? Détecter au-delà des masques sociaux les talents de chacun à travers des méthodes de prospective (ateliers, jeux d’acteurs, scénarios) pour créer de nouvelles activités et de nouveaux métiers.

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